mardi 18 avril 2017

LE SON. DE QUOI DEVENIR FOU.

L'homme a marché sur la lune. Il a inventé le grille-pain automatique et le pain tranché. Et plein d'autres choses que je ne veux pas énumérer ici. Il a aussi inventé la radio et la télévision. Puis, les cellulaires, Internet, Facebook, Instagram, etc., etc.…

Mais il n'a pas réussi à mettre au point un contrôle minimal du son à la source. Avez-vous regardé et écouté votre télévision, récemment ? Sans télécommande, c'est l'enfer. Non, non, pas pour changer de poste pendant les commerciaux ou pendant que votre blonde fait sa pause pipi. Non. Pas pour jeter un œil sur les autres chaînes non plus. La télécommande est devenue essentielle pour contrôler le son. Supposons que vous écoutez la télé de Radio-Canada, ou de TVA, ou de V, ou de Télé-Québec, ou, ou, ou… Il y a plein de chaînes. Elles souffrent toutes du même mal : un son en dents de scie et en permanence.

Prenez Radio-Canada et son téléjournal local de Montréal À 18 heures. Ce n'est pas de sa faute, mais Patrice Roy n'a pas de voix. Plutôt, il a une voix assez blanche. Pour l'entendre, on monte le son. Arrive un reportage avec un ou une reporter qui a de la voix, on baisse le son en pensant aux voisins. Ou bien, arrive une publicité. Ah là, bouchez-vous les oreilles ou…
baissez le son. D'où l'importance de la télécommande.
 
En passant, à la fin du bulletin de nouvelles, Patrice Roy placote météo avec le sympathique et compétent Pascal Yakovakis. Lui aussi n'a pas beaucoup de voix. Je vous le jure : ça me fait penser au confessionnal d'antan… Mais il faut alors monter le son !

Oublions les nouvelles. Vous écoutez un film, une série, un documentaire ou que sais-je. Là encore, un son à peu près régulier, ça n'existe pas. On comprend que le son peut et doit fluctuer pour refléter la trame dramatique d'un contenu ou d'une musique. Mais passer du murmure à 200 décibels en une demi nanoseconde, c'est trop fort trop vite.

On sait tous que les publicitaires font tout pour attirer notre attention. Longtemps, pour les pauses commerciales, le son de leurs annonces était "comprimé", ce qui fait que lors de la diffusion, les annonces étaient beaucoup plus fortes que le son de l'émission. En principe, cela n'existe plus. Mais comment expliquer les écarts de son entre deux émissions qui se suivent sur la même chaîne ? N'y a-t-il pas des standards en cette matière ? Est-ce que le technicien du son a toute latitude pour imposer ce que lui préfère ?

Il me semble qu'il y a là un sérieux problème auquel le CRTC et les diffuseurs devraient s'attaquer. Parce que voyez-vous, je suis retraité, donc j'ai des revenus fixes. Mais je crains fort de me ruiner en piles pour garder vivante ma télécommande de télévision.

S'il-vous-plaît, messieurs et mesdames les diffuseurs, ne jouez pas aux durs d'oreille et vérifiez votre son…

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