vendredi 27 mai 2016

The Name’s Bond....James Bond

Why did Bond’s creator, Ian Fleming, choose that name for his Agent 007? It’s an interesting story.

During World War II, Fleming was a British Naval Intelligence Officer. He spent some time at Camp X [in Ontario], where allied recruits learned their spy craft. The top secret installation, on the north shore of Lake Ontario was a very busy place and, during the Summer 1942, the camp was filled to capacity.

So, visitors like FBI Director J.Edgar Hoover, as well as the head of the U.S. Office of Strategic Studies or OSS, precursor to the CIA, “Wild Bill” Donovan, were encouraged by the camp commander to stay at local hotels. Fleming, however, chose not to. He decided, instead to stay with friends in Toronto, about a 45 minute drive away.

There, every morning, sipping his tea on the front porch, while awaiting his ride to Camp X, Fleming gazed directly across the street to a church.... St.James-Bond United Church.

There’s no such saint as St.James-Bond. Why the name, then? Well, the short answer is that St.James Square Presbyterian Church and Bond Street Congregational Church merged. In any case, the building is now vacated. However, that’s where Ian Fleming first saw “James Bond”.

One of Fleming’s contemporaries at Camp X was Paul Edward Dehn, a British Major and political warfare instructor at the installation. Dehn was never a household name like Fleming became. He was nevertheless a very interesting man. An Oxford graduate and Oscar-winning screen-writer, his post-war film credits included “Murder on the Orient Express”, “The Spy who came in from the Cold” and “Night of the Generals”.

Dehn and Fleming remained in contact, long after the war. In fact, the two collaborated on the screen play for “Goldfinger”, arguably the best James Bond film of them all. Their backgrounds in intelligence and their shared knowledge of unconventional warfare training no doubt helped.

And, one more small thing....When the Camp X staffers needed to unwind, they left the camp and went to a downtown hotel bar. They 
parked their cars behind the hotel, which just happened to back onto BOND STREET.
Richard Inwood May 2016 

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lundi 23 mai 2016

REPRISE : L'AVENIR ÉCONOMIQUE DU QUÉBEC – 25/11/2012

(J'ai retrouvé dans mes textes une chronique que j'ai écrite en... 2012. Je la crois toujours d'actualité...)

Dans le quotidien Le Soleil d'il y a quelques jours, on nous racontait que Loto-Québec, à qui le gouvernement Marois demande davantage de revenus, va chercher à séduire davantage les joueurs.

Et pour illustrer cela, Le Soleil utilisait une photo tirée de ses archives. La voici:
 
J'ignore pourquoi, mais j'éprouve un malaise certain à voir cette photo de gens assis devant les machines de loterie.

Ces gens n'ont rien de mieux à faire pour occuper leur temps ? Ont-ils et elles vraiment du plaisir à faire ces gestes répétitifs ? Je conviens que c'est moins dangereux que les sports extrêmes au plan physique, comme le saut en parachute, l'ascension de l'Everest ou le saut en bungee. Mais au plan intellectuel et psychologique, je n'en suis pas si sûr. Je pense que ces gens détruisent leurs neurones par centaines, à jouer ainsi...


Je suis assez âgé pour me rappeler des sermons des curés s'élevant en chaire contre l'ivrognerie, la paresse, le jeu... Ils le faisaient au nom d'une certaine morale du comportement humain. Ils ne faisaient peut-être pas ces homélies toujours de la bonne façon, mais ces curés avaient de l'Homme une conception élevée, et ils encourageaient un comportement digne de l'être humain à son meilleur.

Manifestement, leur discours n'a pas survécu à leur quasi disparition chez nous. Le gouvernement du Québec, qui est notre nouvelle cléricature, n'a manifestement pas la même conception de l'Humain que les curés d'autrefois. Pour le gouvernement québécois (comme pour beaucoup d'autres d'ailleurs), la fin financière justifie les moyens, dont l'exploitation du goût du risque ou du jeu de hasard chez ses citoyens. 


Ces derniers devraient pourtant comprendre que si Loto-Québec retourne des centaines de millions annuellement dans les coffres de la province, c'est bien parce que ce sont pas les joueurs, à part quelques exceptions, qui gagnent. Il me semble que ça tombe sous le sens. C'est l'État qui gagne, toujours. D'ailleurs, on peut ironiquement se demander si, à l'avenir, les entreprises ayant quitté le Québec les unes après les autres, ce ne sera pas la loto qui ne deviendra pas l'épine dorsale de l'économie québécoise. Tant qu'à jouer, jouons !

L'ancien maire de Montréal Jean Drapeau avait raison: la loterie, c'est une "taxe volontaire". Et les joueurs en redemandent...

Misère. Je dois être trop vieux !

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