lundi 9 juin 2014

MADAME JEANSON, ON NE VEUT PLUS VOUS ENTENDRE !

Geneviève Jeanson est cette cycliste qui a candidement fini par avouer en 2007 à l'émission Enquêtes, qu'elle consommait des produits dopants. Ses succès comme cycliste sportive étaient donc de la fraude. C'était, dit-on, de la faute de son entraîneur à qui elle ne veut plus parler.

Voilà qu'un producteur, peut-être de mèche avec Radio-Canada, lance aujourd'hui un film racontant la vie de Geneviève Jeanson. Toute une vie !

Sur le site de Radio-Canada, on peut lire : «C'est lundi à Montréal que sera lancé le film La petite reine, inspiré de l'histoire de l'ex-cycliste québécoise Geneviève Jeanson, éclaboussée par des scandales de dopage sportif. » 

Pour souligner ce lancement, voici que le fouille-merde en chef de Radio-Canada, Alain Gravel, fait à nouveau une entrevue "exclusive" avec Geneviève Jeanson.

Pourquoi faire encore une entrevue ?

Pourquoi faire encore une entrevue, me demanderez-vous ? Pour faire de l'information ? Sûrement pas, car l'histoire triste et peu exemplaire de cette pauvre jeune femme, on la connaît déjà assez. 

Pour nous montrer que Geneviève Jeanson s'est repentie et ne recommencera plus ? On n'en a rien à glander, comme disait un de mes anciens patrons.

Au fond, Geneviève Jeanson, qui a déjà fait la preuve de sa grande naïveté, collabore avec Alain Gravel et donne un coup de main de marketing au producteur du film La petite reine. De plus, faisant d'une pierre deux coups, Gravel continue de nous démontrer à quel point il est un Grand Journaliste.

Mais pour Geneviève Jeanson, il n'y a rien à gagner. Elle demeure le dindon de cette farce qui n'est pas drôle, car cette jeune femme, qui a avoué tout ce qu'il y avait à avouer il y a déjà 7 ans, n'a plus rien à nous dire. Oh, je sais que l'entrevue "exclusive" est déjà enregistrée. Ça va remplir du temps d'antenne, et les voyeurs qui n'ont rien d'autre à faire vont s'agglutiner devant le petit écran. Je ne suis pas de ceux-là.

Geneviève Jeanson, pour l'amour du ciel et pour votre propre respect, à l'avenir, taisez-vous et faites votre vie.  

Vous n'avez plus rien à nous apprendre, et on ne veut plus vous entendre. 

Votre histoire est déjà suffisamment triste comme cela.

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