lundi 24 juin 2019

ON EN A MARRE !!!

Ouais. 

Dans l'affaire du vol de données chez Desjardins par un employé véreux, j'en ai un peu marre de ces poursuites, fomentées par des avocats en mal de dossiers. L'activité frénétique judiciaire contre Desjardins est un exemple répugnant de la rapacité avocate. 

Au moment où j'écris ces lignes, PERSONNE N'A PERDU UN SEUL DOLLAR NI N'A SUBI LE MOINDRE PRÉJUDICE SUITE AU VOL DE DONNÉES DE PRÈS DE TROIS MILLIONS DE MEMBRES DE DESJARDINS. 
Je répète : PERSONNE N'A SUBI LE MOINDRE PRÉJUDICE.

Je lis aussi dans le message envoyé par Desjardins à tous ses membres et que j'ai reçu :

« Il est important de savoir que :

Les mots de passe des utilisateurs d'Accès D (membres particuliers et entreprises), les questions de sécurité et les NIP n'ont pas été compromis.
Desjardins n'est pas victime d'une cyberattaque et ses systèmes informatiques ne sont aucunement touchés par cette situation.

Le nombre de fraudes envers nos membres n'a pas connu de hausse notable dans les derniers mois.

Nous comprenons que la situation puisse vous inquiéter et nous regrettons sincèrement les inconvénients qu'elle pourrait occasionner. Vos avoirs et les transactions que vous effectuez chez Desjardins sont protégés. Vous n'encourrez aucune perte financière si des transactions non autorisées étaient réalisées dans vos comptes Desjardins à la suite de cette situation. »


Alors, les avocats-requins, calmez-vous le pompom, et sacrez-nous la paix. On en a marre !

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jeudi 20 juin 2019

NON À LA PROPORTIONNELLE, OUI À LA MAJORITÉ ABSOLUE


* Avec la collaboration de mes vieux complices de Québec, Normand Chatigny, Denys Larose et Jean-Noël Tremblay.
 
Il est temps de remettre les pendules à l’heure. Nous ne sommes pas issus ou membres d’un lobby subventionné cherchant à enfoncer – sans référendum – l’idée de la représentation proportionnelle à l’Assemblée nationale. Nous ne sommes que des citoyens attentifs aux débats de notre société et soucieux de l’intérêt supérieur de notre société.

Dans un très intéressant texte du politologue Christian Dufour publié dans la Presse +, ce dernier taille en pièce avec raison et habileté le projet de Jean-Pierre Charbonneau qui voudrait 75 députés élus et 50 députés choisis par les partis au prorata des votes populaires exprimés. Ainsi, rappelle Dufour, on pourrait avoir des ministres parmi les députés choisis par les partis, bref des ministres non élus par la population. Dans le passé, des premiers ministres ont tenté de nommer des ministres qui n’étaient pas députés. Ça s’est fait à Québec autant qu’à Ottawa. Dans tous les cas, quand il y a eu une élection complémentaire pour élire le ministre, il a été battu. Le peuple avait parlé.

La proportionnelle telle que promue par Jean-Pierre Charbonneau et son groupe, c’est la garantie de gouvernements inefficaces et incapables de gouverner pour le bien commun le plus large. Le Québec du 21e siècle n’a pas besoin de pareille « réforme » qui n’en serait pas une au profit de la vraie démocratie. À tout événement, toute réforme de cette nature devra être soumise à un référendum comme il y en a eu en Colombie britannique et à l'île du Prince-Édouard.

Nous ne sommes pas dupes. Ce n’est pas pour rien que les promoteurs de l’élection à la proportionnelle ne veulent surtout pas de référendum. Ils savent très bien que le peuple n’en voudra pas.
 
Une majorité absolue

Un des reproches adressés au système actuel, c’est que des partis ayant remporté une nette majorité de sièges, n’ont pas une nette majorité des voix. C’est vrai et cela se constate à presque toutes les élections. Il y a pourtant un moyen simple pour corriger un tant soit peu cette situation. Il s’agit d’offrir aux électeurs la chance de donner 50 % plus une de leurs voix à un ou à une députée.

Le principe est simple. Une première élection générale est déclenchée aux quatre ans, conformément à la loi. Sauf de très rares exceptions, la très grande majorité des députés dans chaque comté n’aura pas la majorité absolue des voix exprimées, pas même le gagnant dans le comté, c’est-à-dire celui qui a eu le plus de voix.

Ce que nous proposons, c’est que cette première élection (durée : quatre semaines) soit suivie, quinze jours plus tard, d’une seconde élection où ne seront en lice que les deux candidats ayant obtenu le plus de voix au premier tour. Le résultat de ce second tour ferait en sorte que tous les députés élus le seraient avec la majorité absolue des voix exprimées. Cela se fait déjà pour la présidentielle française et pour l’élection des députés français à l’Assemblée nationale française et ça fonctionne très bien.

De cette façon, si on adoptait cette procédure électorale, tous les députés de l’Assemblée nationale du Québec seraient légitimement élus avec une majorité absolue des voix exprimées. Il faudrait être de bien mauvaise foi pour nier cette légitimité.

Enfin, à ceux qui affirment, inspirés sans doute par Jean-Pierre Charbonneau, que le système actuel ne permet pas l’émergence de nouveaux partis, faut-il rappeler que depuis moins de cent ans, notre bon vieux système uninominal à un tour a permis l’émergence de trois partis de gouvernement, soit l’Union nationale en 1936, le Parti québécois en 1968 et la Coalition Avenir Québec en 2011. Notre système fonctionne, et il fonctionne assez bien. Il y a moyen de l’améliorer sans le saboter au nom d’intérêts plus ou moins connus, et un de ces moyens, c’est l’introduction d’un second tour pour permettre l’élection de députés jouissant d’une majorité absolue d’électeurs dans leur comté.

De cette façon, la légitimité de tous les partis représentés à l’Assemblée nationale n’en serait quel plus forte, sans avoir besoin de députés ou de ministres non élus.


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