Jusqu'ici, Sam Hamad n'a rien fait d'illégal au sens de la loi. Aucun des courriels que quelqu'un
à l'UPAC a fournis à l'émission Enquêtes
n'était signé par Sam Hamad. C'était plutôt Marc-Yvan Côté qui parlait de Sam
Hamad dans ces courriels. Pour les médias et les oppositions, ce n'est pas
important.
Je connais M. Hamad depuis près de 20 ans, même si nous ne sommes
pas des amis proches. Ce que je sais, c'est qu'il est dévoué, honnête, engagé
et très intègre. Certes, politiquement, il a été très imprudent en maintenant des contacts avec
Marc-Yvan Côté, le pestiféré de la politique. Sam Hamad a aussi manqué de
jugement en allant tout-à-coup en Floride. Mais il a reconnu rapidement ses erreurs. Pour les médias et les oppositions, encore une fois, ce n'est pas important.
Jusqu'ici, Sam
Hamad n'a rien fait d'illégal, ce qui, soit dit entre nous, importe peu dans le monde
politico-médiatique. Cela établi, que reste-t-il ? Il reste un jeu politique plutôt sordide qui a consisté à tenter d'affaiblir le plus possible le gouvernement en procédant au lynchage public de Sam Hamad sans qu'aucune présomption d'innocence ne soit exercée à son endroit. Il nous reste un goût amer en bouche.
Sam Hamad a été jugé, condamné et exécuté politiquement sans qu'il ait eu vraiment son mot à dire. Mais quoi qu'il ait eu à dire, pour les médias et les oppositions, ce n'était pas important.
Bien sûr,
lorsque le Commissaire à l'éthique, le Vérificateur général et le Directeur
général des élections remettront le résultat de leurs enquêtes, résultat fort
prévisible par ailleurs, les médias et les oppositions auront passé à autre
chose.
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Image : La Presse, via Internet
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