Beaucoup d'eau a déjà coulé sous les ponts suite aux
attentats de cette semaine, et il en coulera encore plus avant que ces
événements, chassés de l'actualité part d'autres nouvelles, ne tombent dans un
certain oubli.
Mais il est un aspect des attentats de Saint-Jean et d'Ottawa que je n'ai pas vu souligné,
jusqu'ici. C'est l'incroyable lâcheté de Martin Couture-Rouleau et de Michael
Zehaf Bibeau. Dans les deux cas, ces hommes déséquilibrés sont arrivés par derrière
pour tuer. Dans le cas de Couture-Rouleau, c'est par derrière qu'il a foncé sur deux militaires, tuant l'adjudant Patrice Vincent, âgé de 53 ans.
À Ottawa, mercredi, Michael Zehaf Bibeau a froidement assassiné le caporal Nathan Cirillo, 24 ans, qui montait, sans être armé, une garde d'honneur devant le
Cénotaphe à Ottawa. Le Caporal Cirillo a été touché mortellement dans le dos.
Pour ces assassins, la lâcheté était donc de
mise dans leur monde devenu fou. Ces animaux - comment les appeler autrement,
ces animaux ont eu le sort qu'ils
méritaient. Ils étaient, au sens le plus strict du terme, devenus
d'épouvantables dangers publics.
Levons notre chapeau aux policiers qui, à
Saint-Jean, ont abattu Martin Couture-Rouleau, et au sergent d'armes du
Parlement d'Ottawa, Kevin Vickers, qui en compagnie d'agents de la GRC et de la
sécurité du Parlement, a descendu cet autre chien enragé qu'était Michael Zehaf
Bibeau.
Si l'État islamique compte sur ce genre de lâches pour se
développer, rassurons-nous : nous saurons en venir à bout.__________________________________